Apple M1 : Caractéristiques et futur support par Linux / Windows ?

Architecture de la puce m1 d'apple

Apple se lance avec son propre système sur puce. Dévoilée le 10 novembre 2020, la puce M1 d’Apple a surpris tout le monde. Basée sur une architecture ARM 64 bits (SoC), celle-ci promet une grande puissance et une bonne autonomie.

Quelles sont les caractéristiques de la puce M1 ?

Comme nous venons de le voir, cette puce est basée sur une architecture ARM 64 bits. La puissance est garantie par un CPU et un GPU de 8 cœurs chacun.

Le CPU possède au total 8 cœurs, avec une fréquence maximale à 3,2 GHz. Néanmoins, tous les cœurs ne sont pas à cette fréquence, afin d’améliorer l’autonomie. 

Cette puce est composée de 4 cœurs haute performance, avec une fréquence de 3,2 GHz, 192 Ko de cache d'instructions, 128 Ko de cache de données et 12 Mo de mémoire (niveau 2) partagée.

Les 4 cœurs restants sont dédiés pour la haute efficacité énergétique. Les caractéristiques sont un peu moins performantes, mais permettent d’augmenter l’autonomie. La fréquence est donc de 2,06 GHz, avec 128 Ko de cache d'instructions, 64 Ko de cache de données, 4 Mo de mémoire (niveau 2) partagée.

Côté GPU, on a le droit à 8 cœurs, 128 unités d'exécution et jusqu'à 24 576 threads. Ceci nous permet d’avoir une puissance de calcul de 2,6 téraflops et de 41 gigapixel par seconde.

En plus d’avoir un CPU et un GPU, il y a également un moteur neuronal de 16 cœurs (le Neural Engine d’Apple), capable d'effectuer 11 000 milliards d'opérations par seconde, ce qui permet de considérablement accélérer les processus et les performances d’apprentissage automatique (Machine learning, une branche de l'intelligence artificielle).

Niveau consommation d’énergie, le Mac mini M1 consomme 7 W au repos et jusqu'à 39 W à pleine puissance. A titre de comparaison, le Mac mini Core i7 de 2018 utilise 20 W et près de 122 W à pleine puissance.

Avec ses 16 milliards de transistors gravés en 5 nm, un contrôleur SSD et Thunderbolt/USB 4, cette puce proposée avec 8 ou 16 GO de mémoire vive (RAM) a de quoi inquiéter les concurrents d’Apple.

Voici quelques benchmarks afin de comparer les performances : 

Benchmark puce apple m1

Benchmark single thread de la puce apple m1

benchmark GPU de la puce apple m1

Linux prendra en charge la puce M1 d’Apple

Les utilisateurs de Mac voulant également utiliser Linux pourront bientôt le faire. 

La dernière version de noyau Linux (v5.13) sera a priori compatible nativement avec la dernière puce m1 d’Apple. Les développeurs semblent confiants et pense obtenir quelque chose de relativement stable d’ici le mois de juin. Kali Linux propose déjà une version spécifique de cette puce.

Néanmoins, il faudra probablement attendre un peu plus longtemps afin d’obtenir une version entièrement compatible pour tirer pleinement de la puissance de la puce M1. 

Vous pouvez suivre l’avancement du noyau linux sur le dépôt github dédié.

Et Windows ?

Du fait de l'absence de BootCamp pour les nouveaux Mac, il n’est pas possible pour l’instant d’installer Windows. Néanmoins, il existe un moyen : Parallels Desktop

Ce logiciel d’émulation payant, contrairement à VirtualBox, est le seul moyen actuel afin d’utiliser Windows sur votre Mac M1.

Il faut de plus noter que pour le moment, Microsoft ne commercialise pas Windows 10 sur ARM auprès des particuliers.

Il faudra donc attendre un peu afin que les différents systèmes d’exploitations (mises à part Mac OS) soient entièrement compatibles avec la puce M1 qui possède des performances hors du commun.

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